En juillet 2024, je prenais mon vélo pour peindre les paysages Irlandais.
Un voyage le long des côtes sauvages, à zigzaguer entre les gouttes de pluie et les mouches piquantes, entre une nature corsetée par les hommes dans les landes et déchirée par les éléments sur les littoraux.
« Hier, je devais concentrer mon attention sur un vide apparent pour en faire émerger une particularité palpable. Aujourd’hui, dans l’exubérance d’effets, je dois choisir par lequel commencer à peindre. L’aspect domestique de la nature irlandaise a tout à fait disparu. J’ai l’impression de me trouver face aux abîmes sans fin d’une tempête cosmique. À un paysage sans échelle peuplé de maelstroms monumentales qu’un dieu instable a perpétrés le soir où son cœur s’est déchiré. »
Extrait de Traces d’ombres, à paraitre chez Elytis en septembre 2026









